Conditions d’indemnisation d’un motard accidenté : victime incontournable
Les motards sont vulnérables sur la route, bien plus que les personnes en voiture, nous le savons. Les motos subissent parfois des accidents de la circulation en se heurtant à des véhicules plus grands. Le motard victime a ainsi le droit de demander une juste réparation. Il suffit d’avoir un professionnel qui fasse contrepoids face à la compagnie d’assurance adverse.
Le motard victime d’un accident de la route
La moto est un véhicule dépourvu de carrosserie. De ce fait, le pilote risque d’important dommages corporels lorsqu’il est victime d’un accident. Cela signifie qu’il peut avoir des séquelles considérables après une forte collision. Il faut se référer à l’article de loi qui peut définir sa position dans ce cas-là. D’après la loi Badinter de 1985, le conducteur d’un deux-roues, première victime des accidents de la route, peut avoir droit à une indemnisation appropriée.
Le droit du motard à une indemnisation suite à un accident
Les accidents de la route causés par les véhicules à deux-roues sont assez fréquents. Les conséquences sont souvent assez graves. Dans certains cas, des chocs frontaux aboutissent à des traumatismes notamment des traumatismes crâniens et à des dommages corporels, le conducteur pouvant être paralysé temporairement ou définitivement. Colonne vertébrale ainsi que moelle épinière peuvent également être profondément touchées. Sans parler des déficiences motrices et pathologiques ou encore des blessures au niveau des membres. Toutes les parties du corps d’un motard sont susceptibles d’être endommagées. C’est effectivement pour cela qu’il est nécessaire d’effectuer une analyse des faits pour évaluer le montant exact de l’indemnisation.
L’établissement des circonstances de l’accident
Il est vivement conseillé de réunir le maximum de preuves possibles concernant l’accident de moto en question. La parole des conducteurs des véhicules concernés est en effet souvent différente, car chacune des parties possède sa propre version. La meilleure solution reste donc le constat amiable ou à défaut la collecte de témoignages. Les photos sont aussi très utiles, s’il est possible d’en récolter. De plus, il est possible de notifier la présence d’éventuels obstacles sur la route où a eu lieu l’accident. Tous ces détails doivent être rapportés dans le constat amiable ou dans la plainte à la police ou à la gendarmerie. Enfin pour obtenir un certificat médical nécessaire à l’indemnisation, le motard devra se rendre à l’hôpital ou chez son médecin habituel et solliciter un certificat médical initial et/ ou un arrêt de travail.
L’assistance de l’avocat pour obtenir une indemnisation
Toute personne définie comme étant victime d’un accident doit systématiquement faire appel à un Avocat accident de la route ou un Avocat accident de moto. Après une collision, le pilote d’une moto peut demander conseil à ce spécialiste de la loi sur les démarches judiciaires à effectuer. Il est indispensable de solliciter un spécialiste dans le domaine des accidents avant d’entamer la procédure. Pour obtenir l’indemnisation, le procès-verbal de l’autorité compétente ou le constat amiable devra déclarer que le motard n’a commis aucune erreur de conduite. Dans ce cas-là, il pourra bénéficier librement d’une indemnisation.
Le motard peut être indemnisé grâce à son avocat et à ses médecins
Pour évaluer les préjudices corporels, une expertise médicale s’impose. L’avocat de la défense qui est en opposition avec les compagnies d’assurance doit s’entourer de médecins hautement qualifiés et spécialisés. Dans certains cas, la présence et l’intervention d’un psychiatre pour un stress post traumatique voire d’un neuropsychologue sont requises. Une personne expérimentée en ergothérapie peut également être d’une grande aide. Côté accompagnement, le conducteur devra s’allier à un expert en droit du dommage corporel pour défendre ses intérêts.
